Si tu demandais par exemple à un mourant de te parler des valeurs fondamentales de sa vie, alors qu’il se voit peu à peu quitter ce monde, en toute humilité, eh bien il serait plutôt rare que tu l’entendes te dire : « J’aurais dû travailler plus et aimer moins ».
Pour chacun de nous, « réussir sa vie » est parfois le simple reflet de nos croyances. C’est pourquoi un
homme malheureux, qui vit une relation où s’entremêlent la jalousie et la dépendance affective, peut quand même se vanter d’avoir réussi sa vie en contemplant sa belle grosse maison, même si sa
femme est déprimée au bord de sa piscine. Car il possède les éléments extérieurs, l’apparence et le clinquant habituellement associés à la réussite.
Quand j’étais jeune, on me disait que je devais avoir des diplômes universitaires pour réussir ma vie. Cette fausse croyance me revient souvent à l’esprit lorsqu’on me demande de faire une
conférence dans un milieu très instruit et que je n’ai pas de diplôme à présenter. Dans le même ordre d’idées, tant de gens pensent qu’il vaut mieux être un médecin malheureux qu’un col bleu
épanoui.
Le succès dans la vie n’est-ce pas d’être heureux, quelles que soient tes attentes ? En règle générale, une personne au cœur joyeux et dont les pensées sont équilibrées aura plus de facilité à
atteindre un épanouissement personnel et professionnel.
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