Mon dernier film au cinéma. Souvenez-vous. C’était L’Echange. Ce soir. Avec mes acolytes de toujours et pour la vie, nous sommes partis à Bercy Village voir Public Enemies. Comme à l’accoutumée. Je file sans même prendre connaissance du synopsis ni même de la bande annonce. J’ai vu Johnny Depp à l’affiche et cela m’a suffi. Et puis y’a aussi Marion Cotillard que j’aime beaucoup et Christian Bale quoi !!
Bref. Je vous copie-colle le synopsis pour faire genre :
Basé sur l’histoire vraie de John Dillinger, un braqueur de banque hors pair qui a sévi à de nombreuses reprises dans l’Amérique des années 30. Avancé comme “l’ennemi public numéro 1″ par le patron du FBI, John Edgar Hoover, Dillinger sera traqué sans relache par Melvin Purvis, l’un des agents fédéraux des plus efficaces.
Une image. Ouiiiiiiiiii. Une image :
Bref.
Suis pas critique de film. Ni de livres. Y’a des gens payés pour ça, des professionnels qui le font très bien. Suis même pas auteur en vérité. Et la lecture de Books n°7 m’a remis les idées au clair. J’ai été mise face à mon amateurisme, mon narcisisme et ma médiocrité. Et oui. Rien que ça. Cela ne m’empêchera pas d’écrire ici mais ça remet les idées en place et ça fait du bien - en plus d’apprendre pleins autres choses. Notamment à lire.
A lire et à comprendre l’enchainement des idées, des arguments. Comprendre le débat. Ca fait un peu mal au cerveau ramolli faut l’avouer.
Revenons-en à Public Enemies. Pendant : Je veux rencontrer un John Dillinger et vivre ce coup de foudre et cette fidélité de sentiments, cette passion … Un fantasme, je le sais bien. JJ m’a souhaité bonne chance. Il est gentil mon mec non ? Il y a eu des longueurs et des scènes amoureuses bien trop prévisibles. Quant à la violence, ben, c’est Michael Mann hein - Collatéral m’avait bien remué aussi. Le duo formé avec Melvin Purvis est super bien joué. Voyez le film et vous saurez ce qu’ils sont devenus. Après : Je ne sais pas si c’est un bon ou un mauvais film. J’y ai passé un bon moment. Ca m’a touché droit au coeur. Cette histoire d’amour n’était pas mièvre et ces bandits gentleman. En fait, y’a tous les codes d’honneur qui rendent ce film si plaisant à mes yeux. Mais voilà, il est un peu long et lent et prévisible !!
Une dernière image ? Juste pour mon plaisir et mon archivage :
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La BOF est réalisée par Elliot Goldenthal … Si vous arrivez à la trouver en écoute, je vous remercierai infiniment de bien vouloir me coller le lien dans les commentaires. J’ai beaucoup aimé ces chansons et cette ambiance si feutrée des années 30′