vendredi 10 juillet 2009
TONIC le magazine - La banque populaire t'a tué !
MERCI à vous d'avoir été là ... vivement votre retour !
Je le savais mais c'est pas une raison pour diminuer ma tristesse, ma mine défaite et mes yeux humides ... mon TONIC est mort (bordel)... tué par un sérial killer économique et politique ... qu'aucune police n'arrêtera, qu'aucune justice ne condamnera ...
J'ai soutenu TONIC , en l'achetant par deux, par trois, en allant aux diners-débats, en adhérant à l'association ... au fil du temps , j'ai appris à connaitre les gens de TONIC, ils sont devenus des copines et des copains.
En faisant fermer TONIC, la banque populaire fait fermer sa gueule au seul média indépendant d'Alsace, c'est dire le niveau du préjudice démocratique et médiatique ... l'atteinte à la liberté d'expression est obscène !
(Faut croire que ça arrange beaucoup de monde)
Pendant 12 ans la banque populaire s'est goinfrée sur les comptes du journal , la situation est d'autant plus dégueulasse que les banques françaises ont reçu des dizaines de milliards € pompées directement dans les caisses de notre Etat et donc payées aussi par les gens de TONIC et par moi !
La situation est d'autant plus dégueulasse que les banques profitent largement des comptes débiteurs pour se gaver avec des taux d'intérêts proches de l'usure
Aujourd'hui , j'ai juste envie de faire un geste ... à ces gens ...
Je termine mon petit article en vous laissant lire l'édito du mois, avec un lien vers le magazine .
ACHETEZ TONIC !
A bientôt
Bésitos à Alexandra, Patricia, Thierry, Joël, Philippe, Veesse, Roméo & Juliette, Etc etc etc. & à toutes et tous.
PS : "NON AUX BANQUES" C'est notre seule chance !
Le « SCOP » de l’année
Tonic est mort, vive Tonic !
TONIC
pour nous, c’est toute une vie, avec ses bons et mauvais souvenirs. Au
début, c’était plus une aventure qu’autre chose, un nouveau défit, une
petite folie. C’est sur les ondes de Mélodie FM que Patricia (notre
secrétaire comptable) et Thierry (the Boss) font connaissance et se
lient d’amitié. La radio est finalement rachetée par NRJ et déjà de
drôles d’idées germent sous les frisettes de notre Hans local. « Tiens,
et si on faisait un magazine ? » propose t’il à notre Patricia pas
poltronne pour un sou… « Allez, pourquoi pas ! »
Quelques mois plus
tard, le premier TONIC voit le jour. Sans soutien financier, sans
économies (rien n’a changé de ce côté-là !), le petit canard fabriqué
de bric et de broc dans le salon de Thierry ressemble plus à une
petite feuille de chou en papier mâché qu’au magazine que vous avez
entre les mains aujourd’hui. Contre toute attente, la mayonnaise prend
et l’association constituée de bénévoles devient une société… Un vrai
parcours du combattant en terme de démarches administratives, Patricia
en fait encore des cauchemars !
Notre TONIC était un magazine
d’information satirique d’abord destiné à la population du Nord de
l’Alsace, et petit à petit on est devenus moins petits. De Haguenau à
Wissembourg, en passant par Saverne et Strasbourg, TONIC a fini par
grignoter toute l’Alsace et investit depuis peu le sud de l’Alsace,
n’en déplaise à Jean-Marie Bockel !
Au fil des ans, un climat de confiance s’est installé entre vous, lecteurs, et nous, petits scribouillards impertinents.
Nous
sommes aujourd’hui à plus de 20 000 exemplaires vendus par mois et
nombreux sont ceux à avoir le « réflexe TONIC » pour leurs coups de
cœur mais aussi pour leurs coups de gueule. Quelques grammes d’audace
et d’insolence dans une sphère médiatique calibrée, telles étaient les
bases de notre histoire d’amour, chers lecteurs. Putain, douze ans !
Douze ans de passion et une page se tourne, comme ça, au détour d’un
compte en banque débiteur…
Eh oui, fallait bien que ça arrive !
Après avoir tenu tant d’années en jonglant avec ses finances, Tonic,
poussé dans le rouge par la crise et précipité dans le fossé par la
Banque Pop, doit mettre la clé sous la porte. Nous ne sommes ni
Continental ni Total et comme la plupart des petites entreprises, nous
n’intéressons pas vraiment les politiques. De là à ce que Sarko nous
sorte la tête de l’eau, les poules auront des dents et Thierry aura une
coupe au bol !
À compter du 8 juillet, les derniers salariés de
Tonic feront un tour au Pôle Emploi à l’instar des trois personnes déjà
licenciées au mois de juin. A défaut de gonfler le torse, on gonflera
les rangs de l’entreprise la plus prospère de France. Y’a pas de petite
victoire !
Mais – car il y a un mais – rassurez-vous, on n’est pas
du style à baisser les bras. On va profiter de l’été pour recharger nos
batteries à bloc et tout faire pour revenir le plus tôt possible,
reposés et de nouvelles idées plein la tête.
Une fois ce dernier
TONIC dans les rotatives, ça va cogiter sec, comptez sur nous… Pourquoi
pas, par exemple, la création d’une « SCOP » le plus rapidement
possible, une société coopérative de production permettant une
véritable valorisation du travail et dans laquelle la pérennité de
l’entreprise est préférée à la rémunération du capital ? Ce
fonctionnement nous conviendrait parfaitement, reste à définir la
faisabilité du projet…
Nous aimons notre métier et nous vous
aimons, aucune raison, donc, pour que notre love story s’arrête. Encore
merci à vous, qui faites appel à nous lorsque la presse
institutionnelle fait la sourde oreille, vous qui avez fait des dons à
l’association HOPLA pour que TONIC continue à vivre, vous qui nous
envoyez vos messages d’amitié et de soutien, vous tous qui, pour une
raison ou une autre, aimez Tonic et nous avez soutenus dans les moments
difficiles.
Bien sûr, on en profitera aussi pour faire notre mea-culpa, car nous sommes loin d’être parfaits, faut pas déconner non plus !
Une
seule chose est sûre pour l’instant, on ne lâchera l’affaire, pour
nous, pour vous, pour la presse libre. OUI, Tonic répond à un besoin.
OUI, nous sommes les seuls à dire tout haut ce que d’autres n’osent
même pas penser tout bas ! A l’affût d’informations que certains
dédaignent, quelques dossiers brûlants nous ont valu des procès alors
que nous étions dans nos droits… NON, nous n’accusons personne. NON,
les soutiens dans certains milieux n’existent pas… On persiste et on
signe, si c’était à refaire on le referait, et on va le refaire !*
Guettez
bien les présentoirs des buralistes ou les caisses des supermarchés dès
la rentrée, vous risquez d’être agréablement surpris… Toniques nous
étions il y a 12 ans, Toniques nous resterons jusqu’au bout…
Bonnes vacances à tous et à très bientôt,
Patricia, Alexandra, Thierry, Joël et Philippe
*
Pour l’instant HO.P.L.A assure la permanence en terme de
correspondance, vous pouvez donc envoyer vos courriers à l’adresse
suivante : HO.P.L.A-Tonic, 17 rue des Moines - 67500 Haguenau
TONIC LE MAGAZINE
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