Votre enfant angoisse à l’idée de recommencer l’école

Publié le 17 août 2007 par Yvon Albert

La rentrée scolaire approche à grand pas. Les préparatifs vont bon train et les jeunes sont particulièrement fébriles à l’idée de retrouver leurs copains. Par contre, il arrive que certains enfants soient si angoissés qu’ils peuvent ressentir la peur d’aller à l’école. Cette peur peut s’exprimer à l’aide de symptômes somatiques, et ce, même après plusieurs semaines suivant la rentrée scolaire.
En voici quelques exemples, selon le Réseau canadien de la santé :
• des maux de tête et de ventre répétitifs;
• des plaintes vagues, le désir de rester à la maison, surtout pour les enfants de 5 à 7 ans et de 11 à 14 ans. Le « malaise » disparaît mystérieusement dès que l'enfant a la permission de rester à la maison et réapparaît soudainement le lendemain matin;
• la régression, le fait de s'accrocher, la peur de rester seul dans une chambre, la peur du noir;
• les cauchemars et la difficulté à s'endormir;
• les crises de colère lorsque l'enfant se rend compte qu'il ne peut rester à la maison;
• la fatigue;
• l'humeur grincheuse;
• l'indécision;
• une crainte excessive qu'on lui fasse du mal ou qu'on attaque un être cher.
Qu’est-ce qu’un parent peut faire?
• « Ayez confiance, les problèmes s’estomperont, conseille Mme Morrison. Soyez à l’écoute. Les angoisses des enfants sont tout aussi réelles que celles qu’éprouvent les adultes au sujet de leur carrière ou de ce que pensent leurs collègues de travail. »
• Si un jeune refuse d’aller à l’école, encouragez-le à y retourner le plus tôt possible. Plus l’absence est longue, plus le retour est difficile. Les jeunes enfants en particulier ont besoin de parents attentionnés pour les diriger sur le bon chemin. « Certains parents transmettent le message Je suis certain que tout va bien aller alors que d’autres laissent transparaître leur incertitude, de dire Mme Dembo. Les enfants savent très bien interpréter le langage corporel. »
• Ne minimisez pas les symptômes et attaquez-vous au problème. Si cela signifie investir un peu d’argent dans des vêtements ou trouver un bon maquillage pour couvrir une imperfection, faites-le.
• Aidez-les à trouver des choses qui les intéressent ou les réconfortent, comme la musique, l’art ou l’exercice. « Les jeunes qui développent des talents dans les toutes premières années d’école sont avantagés, dit Mme Morrison. Si votre enfant a appris à jouer de la flûte, il aimera faire partie de l’ensemble musical de l’école. C’est alors son talent qui sera mis en valeur et non son bouton ou sa coupe de cheveux. »
• Si un enfant croule sous les devoirs, demandez de l’aide des enseignants. En renseignant l’école sur les efforts qu’il fait, vous évitez que ses actions soient mal interprétées.
• Lorsque vous avez éliminé le problème d’intimidation de l’équation et que votre enfant n’arrive plus à faire ses devoirs, qu’il ne veut pas aller à l’école, qu’il se sent étouffé et que la peur prend le dessus, n’hésitez pas à demander de l’aide d’un spécialiste.
• Prenez le temps de discuter régulièrement avec votre enfant de l’école et de ses amis. Non seulement vous pouvez ainsi l’aider à résoudre les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent, mais vous lui transmettez également un important message : vous lui laissez savoir que la communication est toujours ouverte entre vous et lui.
Il y probablement quelques professeurs et parents qui ont expérimenté quelques bon trucs pour aider les jeunes à mieux vivre le passage scolaire - alors je vous écoute. Afin que l’école ne soit pas un mal nécessaire, mais bien sûr, un lieu extraordinaire d’apprentissage.
Billet sur les enfants :
L’apprentissage de la mort chez les enfants :
http://newsnoncensures.blogspot.com/2007/06/lapprentissage-de-la-mort-chez-les.html
Source :
http://www.canadian-health-network.ca/servlet/ContentServer?cid=1061005598257&pagename=CHN-RCS/CHNResource/CHNResourcePageTemplate&c;=CHNResource&lang=Fr