Aussitôt, embrasement général des cités, incendie de voitures, et de commerces de proximité, malgré le déploiement impressionnant des forces de sécurité, police et gendarmerie, appuyés par des hélicoptères. Comme en Afghanistan !…
Des villes comme Firminy, il y en a des dizaines en France. Des cités comme celle du jeune Benmouna, des centaines. Et des familles comme celle-ci, des millions !
Malgré tous les discours, toutes les promesses renouvelées chaque mois par le président de la République, loin de s’améliorer, la situation du point de vue de la sécurité des biens et des personnes s’aggrave tous les jours, en particulier dans nos écoles publiques.
Évidemment, la crise économique, dans laquelle la France avec l’Occident semble s’installer, n’arrange rien. Dans ces banlieues, devenues des ghettos, même pour la police, le taux de chômage est en moyenne deux à trois fois plus élevé que dans l’ensemble du pays. L’argent sale, issu des trafics divers et variés, ajouté aux allocations sociales de toutes sortes, représente l’essentiel des ressources.
Pour tout arranger, la pression immigrationniste n’a jamais été aussi forte. C’est un fait. La misère du tiers-monde vient donc s’échouer sur les rivages de l’île de Malte comme, à l’autre bout du monde, sur les rivages de Mayotte.
Ce qui l’attire chez nous n’est pas seulement notre richesse relative, mais plutôt la générosité de nos prestations sociales, payées sans discriminations et presque sans limites, en particulier en matière de santé, avec la CMU et l’AME…
Et c’est précisément le moment que choisit la pensée unique pour réaffirmer sa foi inébranlable dans notre fameux « modèle social français », qui nous mets pourtant en faillite financière et qui nous vaut une immigration insupportable et inassimilable !
Là réside la contradiction majeure et le risque social le plus grave pour les 12 prochains mois.
Il se dit, dans les allées du pouvoir, que la situation économique comporterait un risque d’explosion sociale. Qu’il faut donc « protéger » les Français, et accroître encore les prestations sociales, au risque de faire exploser les déficits, plutôt que d’assister à des émeutes de la faim, impossibles à maîtriser sans violences médiatisées, politiquement perdantes pour le gouvernement…
Mais ces violences sociales sont moins à craindre des chômeurs que des immigrés assistés.
Je crois que tous les ministres concernés, y compris le Premier, et même le Président, sont parfaitement conscients de la gravité de cette situation. Les préfets, la police, les procureurs, les recteurs font leurs rapports, consciencieusement. Mais ils n’ont pas plus de prise sur les faits que notre ambassadeur au Pakistan en a sur ceux qu’il observe en première loge…
Que faire ?
Les constructions politiques sont comme les constructions tout court. Elles doivent reposer sur des principes justes.
Le principe même du logement social, cheval de bataille des penseurs communisants depuis plus d’un siècle, qui revient à faire payer un bien à un faux prix, est une aberration. On en voit les conséquences à Firminy, quand les familles d’immigrés ont fini de remplacer celles des ex-ouvriers de Saint Etienne…
L’élargissement de l’Union européenne à 27 pays (avant la Turquie, les pays des Balkans puis de la Mer Noire…) en est une autre. Le pitoyable voyage du ministre de l’immigration Eric Besson, qui est allé chercher à Malte 92 Africains sans-papiers, pour les accompagner en France solennellement, en est l’absurde conséquence. Solidarité oblige !…
Dans l’Océan Indien, on vient de toutes les Comores pour accoucher dans les hôpitaux de Mayotte. Département français oblige !
De même que pour contrôler l’immigration il faut commencer par l’arrêter (quitte à dénoncer des règles européennes ou internationales absurdes…), de même, pour sauver notre pays, il faut commencer par ne pas faire l’inverse de ce qui est raisonnable.
Donc, pas de nouvelles dépenses publiques, pas de nouveaux déficits, pas d’emprunt d’Etat…
Un homme lui dit : « Dis à mes frères de partager avec moi les biens de mon père. » Il lui répondit : « Ô homme, qui a fait de moi un partageur ? » Il se tourna vers ses disciples et leur dit : « Suis-je donc un partageur ? » (parole de Jésus, selon l’évangile de Thomas)