Nous publions ici la réaction de l'auteur Gordon Zola, et en dépit du devoir de réserve auquel nous contraint notre travail, nous nous permettons de lui exprimer notre sympathie, autant que la déception que nous inspire cette décision.
Pour dire le moins.
Comme quoi la justice peut se révéler un drôle de jardinier et cultiver le paradoxe en pot. Cela fait des belles plantes carnivores, dévoreuse de créateur.
![Affaire Moulinsart : Gordon Zola ruiné par la victoire de Saint-Tin ! Affaire Moulinsart : Gordon Zola ruiné par la victoire de Saint-Tin !](https://media.paperblog.fr/i/211/2110857/affaire-moulinsart-gordon-zola-ruine-victoire-L-z33lVB.jpeg)
Une société meurt et un auteur est ruiné, mais à quelque chose malheur est bon, car Saint-Tin lui est autorisé à vivre. C'est un parasite, certes, un personnage un tantinet écornifleur, d'accord, mais il porte beau, ce n'est pas un monstre contrefait.
C'est un garçon malin, gageons qu'il trouvera un autre patron pour publier ses aventures.
Oui, un paradoxe disais-je, car étant admis que cette série romanesque est un parasite commercial autorisé, qu'est-ce qui empêchera la société Moulinsart de demander 40 000 euros à chaque sortie d'une aventure de Saint-Tin ?
Gordon Zola