Il a commencé samedi matin, avec ce commentaire que j’ai découvert au réveil. Un ami qui découvre mon blog et ma préférence pour les garçons. Il double son commentaire d’un long mail, et me révèle qu’il a lui aussi un copain.
Le week-end commençait par un sourire.
Samedi après-midi, péchés à trois chez Ladurée. Nous avons, pendant plusieurs heures, parlé de blogs, de littérature, de mille et une autres choses passionantes, et de musique. Musique classique. Que signifie-t-elle ? Qu’est-ce que nous y trouvons ? À quoi sommes-nous chacun sensibles ?
Un “bonne nuit” achevait mon samedi, et je m’endormais, heureux.
Dimanche matin, des croissants que je suis allé acheter au coin de la rue, chez Poilâne. Croustillants et moelleux à la fois, un bol de thé French Breakfast, et à la radio Sacrées musiques. Consolation était le thème d’aujourd’hui. Une cantate de Bach, puis des lieders de Schumann et Schubert.
“Dans le silence de la nuit, certains vident leurs larmes, et au matin on peut croire que leur cœur a toujours été gai.” : c’est avec cette phrase que Stéphane Goldet a introduit ce lied de Schumann que je ne connaissais pas, Stille Tränen.
Que de belles découvertes, que de belles choses.
C’est avec ces goûts, ces odeurs et ces musiques que je conçois un dimanche matin.
Souvenirs d’enfances que je perpétue.
Un passage chez le fromager, il y a trop de tentations. Je rentre avec beaucoup plus que je n’étais parti chercher.
Du beurre demi-sel Bordier, une miche de pain Poilâne : impossible de résister à la tentation d’une tartine…
Midi approche, je me mets aux fourneaux, improvisations, sans recette. Je reçois ce midi.
Excellent déjeuner, suivi d’une promenade en bord de Seine.
En rentrant, sur Arte, Hélène Grimaud joue le concerto pour piano No. 4 de Beethoven, aux Prom’s. Pendant les trois-quarts d’heure que dure ce concerto, je reste sans bouger dans mon canapé, envahi par la musique, des frissons m’envahissent le dos, mes yeux s’embrument.
Une bouteille de Chablis à finir. Twitter parle lui aussi de musique et de Chablis. Ma soirée est éclairée aux bougies.
J’écoute à nouveau ce 4ème concerto pour piano, en disque cette fois-ci, toujours par Hélène Grimaud, et avec le New York Philarmonic dirigé par Kurt Masur.
Un dernier verre de Chablis, un morceau de Comté.
L’automne commence bien.