Ca y est, enfin. Après plusieurs semaines d’attente, la version logicielle de l’avertisseur de radars Coyote arrive enfin sur iPhone, sous le nom d’iCoyote : le logiciel est disponible sur l’AppStore depuis ce vendredi 10 juillet au matin. Proposé gratuitement pour 90 jours, le logiciel a de quoi faire mouche. Je le teste désormais depuis plusieurs jours ; de quoi faire plusieurs aller-retour sur l’autoroute A10, quelques trajets en banlieue parisienne ou encore sur la nationale 10. Et, soyons clairs, la base installée d’avertisseurs Coyote « classiques » fait des merveilles.
Capture d'écran d'iCoyote
Ainsi, il m’est arrivé à plusieurs reprises de me retrouver, sur un grand axe, partageant l’asphalte avec quelques dizaines d’autres utilisateurs des outils Coyote. Des utilisateurs manifestement très consciencieux comme le suggère la capture d’écran ci-contre. Avec une densité de suivi pareil, la tentation est grande de tout simplement désactiver les signalisations relatives aux « zones contrôlées », ces zones où les radars mobiles sont fréquents ou très fréquents. D’autant plus que le système d’avertissement sonore peut vite s’avérer fastidieux : iCoyote est une machine à ne pas se prendre inopinément en excès de vitesse et une voix répète inlassable son avertissement de survitesse à l’approche d’une zone à risque, tant que la vitesse n’est pas retombée en dessous du seuil autorisé localement. Un point sur lequel l’éditeur prévoit de travailler dans le cadre d’une mise à jour ultérieure.
Quelques autres défauts sont à signaler comme, par exemple, une indication de vitesse limite erronée sur la fin de l’A10, en banlieue parisienne – 130 km/h selon le logiciel contre 110 km/h dans les faits. Mais aussi quelques difficultés à gérer les zones très denses comme le périphérique parisien, ou les petites routes. D’ailleurs, on aimerait bien un traitement différencié des « zones contrôlées » : sans alarme sur des grands axes très bien couverts ; avec alarme pour les zones rurales.
Reste une interface graphique qui ne sera pas du goût de tous. A mon sens, elle a le mérite d’informer sur la « qualité » de la couverture de l’axe sur lequel on circule. Et si elle peut être perçue comme moins séduisante que celle d’autres logiciels, elle a au moins le mérite de ne pas distraire de la route.
Enfin, il y a cette inconnue : le prix, au-delà de la période de gratuité de 90 jours. Plusieurs formules sont dans les cartons de l’éditeur : paiement à l’acte pour un trajet, un week-end, une semaine, etc. Les tarifs n’ont pas encore été précisés.
Quoiqu’il en soit, iCoyote a de quoi faire le plein pendant les grands trajets estivaux. D’autant plus que, en l’état, la concurrence me semble bien en peine de vraiment rivaliser sur certains points clé comme la couverture des axes routiers. Avec un Avertinoo – dont une version 3.0 est en attente de validation par Apple –, je n’ai pas, à instant donné, réussi à obtenir une couverture aussi significative qu’avec iCoyote – 5 « suricates » maximum sur l’A10 quand iCoyote m’indiquait 25 éclaireurs… Même chose avec Wikango 2.0, qui semble encore avoir du mal avec les sens de circulation. Eklaireur pourrait, dans ce contexte, tirer son épingle du jeu avec des initiatives sur lesquelles je reviendrai dans un prochain billet.