Il y avait donc de quoi bondir d'une telle entrave à la concurrence. La présidente de la société des auteurs, Margaret Drabble, leur avait d'ailleurs écrit une lettre estimant « que Penguin devrait avoir honte d'eux-mêmes ».
C'est donc en réponse à ce courrier que John Makinson, chef de la direction de Penguin, s'est justifié en expliquant que sa maison d'édition s'était engagée à offrir au consommateur « autant de choix que possible » (tant que c'est du Penguin) et qu'il y a eu une période difficile de récession pour les livres de voyage. Il ajoute que « l'objectif de notre partenariat avec WHS Voyage est de protéger la position de cette catégorie, et bien sûr nos propres livres, dans ces magasins ». Défendre ses propres livres, on s'en serait douté. En revanche, défendre la catégorie des livres de voyage dans une librairie de voyage... c'est un peu flou comme explication.
Il finit en résumant : « nous pensons que ce partenariat permettra de générer plus de ventes de livres et de droits d'auteurs, cela n'aurait pas été possible sans l'intermédiaire de WHS Voyage dans un contexte marché difficile ». Voilà! On y arrive...
Et avec ça, Penguin a encore besoin de licencier 10 % de son personnel?