A propos de ces montres, un collectionneur disait « porter une belle montre Breguet donne le sentiment d’avoir dans sa poche le cerveau d’un génie ».
Cette exposition du Département des objets d’art présente des pièces provenant de la collection de Nicolas G. Hayek, l’actuel patron de la marque et de prêts de différents musées, la collection royale d’Angleterre, le musée du Kremlin et le musée international d’horlogerie de la Chaux-de-fonds en Suisse. Mais il y a aussi le fond du Louvre, une collection réunie grâce aux donateurs, dont six belles montres Breguet.
Parmi les pièces exposées j’ai remarqué une montre commandée par Marie-Antoinette 1783 mais qui ne fut terminée qu’en 1827. Donnée en révision en 1838 par le marquis de la Groye celui-ci oublia de la récupérer, elle fut finalement mise en vente par la maison en 1887. Egalement une pendulette de voyage, conçue en 1796, dont un exemplaire a été acheté en 1798 par Bonaparte lors de son départ pour l'expédition d'Egypte. Mieux qu’une montre bracelet il y a une « montre bague » vendue en 1836 à un prince russe. On peut aussi voir une montre vendue en 1813 à l'impératrice Marie-Louise en or, émail vert sertie de brillants et d'émeraudes. Pour illustrer le rayonnement international de la maison Breguet, il y a les montres conçues pour le marché Turc, avec une boîte en or et émail rouge et un décor représentant une composition florale.
L’exposition se déroule jusqu’au 7 septembre 2009 dans la salle de la Chapelle au premier étage de l’aile Sully, vous pouvez voir ici le mini-site.