L’ère du social est lancée. Tout le monde se sent pousser des ailes, en cette période de crise, les professionnels, chacun dans leur domaine, se lancent dans des réunions et des associations d’expertises en vue d’accroitre les offres spécialisées. Nous redécouvrons en quelque sorte la prestation de service mais orientée autour du public, la relation sociale n’est en fait qu’une expertise ou chacun peut spéculer, commenter ou débattre autour d’un sujet.
Ainsi vous pouvez parcourir le web et découvrir des projets sociaux dynamiques riches en contenus et performant en outil d’interactivité. InvestigateWest par exemple, un projet social de journalisme d’investigation, que le Seattle Times explique parfaitement (en anglais).
Dans cet élan de créativité la majorité des outils, projets ou plateformes oublient l’essentiel, la monétisation. Social ne veut pas dire gratuit, l’économie du tout gratuit est une abération (je vous conseille la vidéo de ce lien).
Comment peut on imaginer maintenir des projets, aussi intéressants ou riches en expertise qu’ils soient, sans une viabilité économique.
Quand bien même une prestation est basée sur un ensemble d’outils accessibles gratuitement, la centralisation de la prestation, ainsi que la simplification, en font une justification d’une tarification.
“The rise of “freeconomics” is being driven by the underlying technologies that power the Web”