Travailleurs, perdants de la crise économique
Ariane Aubin Dossier Économie
Les syndiqués d’Air Canada ne sont pas les seuls à avoir accepté de mettre de l’eau dans leur vin en période de crise économique. Partout, les pressions des employeurs se font de plus en plus fortes afin que les travailleurs se sacrifient pour le bien commun. Salaires gelés, perte d’avantages sociaux, conventions collectives jamais renégociées… Se pourrait-il que certains tirent avantage du piètre état de l’économie mondiale pour récupérer le terrain gagné par des années d’âpres négociations syndicales? Jean Gagnon se pose sérieusement la question. Mélange de peur et de courage, l’attitude des travailleurs est trop souvent d’accepter les sacrifices que leur demandent leurs supérieurs, explique-t-il dans sa chronique du 29 juin. Gageons qu’entre individus et grandes compagnies, ce ne seront pourtant pas ces dernières qui sortiront le plus amochées de la Crise.
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ENTREPRISES QUI PROFITENT DE LA CRISE AUX DÉPENS DE LEURS EMPLOYÉS