C’est lui qui en une Vierge fut incarné,
Qui sur le bois fut suspendu,
Qui en terre fut enseveli,
Qui d’entre les morts fut ressuscité,
Qui vers les hauteurs des cieux fut élevé.
C’est lui l’agneau sans voix,
C’est lui l’agneau égorgé,
C’est lui qui est né de Marie la bonne agnelle,
C’est lui qui fut pris du troupeau
Et à l’immolation fut traîné et le soir tué
Et de nuit enseveli,
Qui sur le bois ne fut pas broyé,
En terre ne fut pas corrompu,
Ressuscita des morts
Et ressuscita l’homme du fond du tombeau.
(Sur la Pâque, n.70-71.
Sources chrétiennes 123, Paris, Cerf, 1966, p.98-100)