Hariu est engagée comme professeure particulière auprès de Momoko, fille de Gôro, un professeur de peinture veuf. En échange, celui-ci lui donne des cours particuliers de peinture, qui est la passion de Hariu. Le trio est complété par Lala, la chatte adorée de Momoko. Mais la quiétude de la maisonnée est dérangée par l'arrivée de Chinatsu, une superbe femme qui est la nouvelle petite amie de Gôro. Hariu est très jalouse de celle-ci car elle est secrètement amoureuse du peintre. Quant à Momoko, elle peine également à accepter Chinatsu et reporte son affection sur Hariu. Toutes ces jalousies et ces rancoeurs non-dites vont mener à des événements dramatiques.
Picquier Poche, 2002, 206 p.
Sous des airs de petite histoire toute innocente, ce roman raconte un drame psychologique qui hérisse le poil. Après un début gentillet, la tension va crescendo jusqu'à en devenir insoutenable. On étouffe dans cette maison où rien ne se dit mais où tout se joue.
Mis à part ce scénario très prenant, l'écriture est joliment fluide et très claire, ce récit se lit donc très vite. Je ne connaissais pas Mariko Koike mais il semble qu'elle ait écrit des romans policiers que j'aimerais bien essayer.