Le procureur de Riom, Marc Robert, fait l’amer expérience de l’utilisation de ces vieilles méthodes. Il faut dire que ce magistrat dont les collègues et la hiérarchie apprécient son travail possède plusieurs torts :
- premièrement il s’est opposé, comme beaucoup de magistrat et avocats, à la carte judiciaire qui a crée de nouveaux « déserts judiciaires ».
- deuxièmement, il s’est déclaré contre la suppression du juge d’instruction, que l’exécutif veut faire taire.
- troisèmement, il est le dernier procureur général nommé par la gauche.
Autant de raisons qui ont poussé l’ex-Garde des Sceaux – Rachida Dati – a muté Marc Robert comme avocat général à la Cour de Cassation, un poste où les titulaires sont déjà nombreux et possèdent peu d’affaires chacun, en un mot : un placard.
Le procureur ne baisse pas les bras et soutenus par nombre de ses collègues il va contester le décret de mutation. La Garde des Sceaux n’ayant pas respecté la procédure – Le Conseil supérieur de la Magistrature n’a pu statuer sur le cas du Procureur – sa mutation pourrait être annulée…