J'ai lu ce livre pendant mes révisions du bac et n'ai pas eu le temps d'en écrire une critique tout de suite, mais je tenais vraiment à en parler sur mon blog. C'est un de ces livres qui marquent, qui laissent une trace.
Le thème lui-même n'a déjà rien de léger: la quatrième de couverture nous apprend que Mia, 17 ans, sombre dans le coma après un accident de voiture et doit décider si elle vivra ou mourra.
Mais on ne peut pas s'attendre au contenu véritable. Je ne peux pas en dire beaucoup plus sans révéler l'intrigue, mais disons simplement qu'il est très dur. J'ai pleuré sur à peu près les trois-quarts de ce roman, que j'ai lu d'une seule traite...
L'écriture est impeccable, efficace, c'est Mia la narratrice et cela donne une grande force au récit, qui est majoritairement constitué de flash-backs qui nous font découvrir sa vie d' "avant".
Je crois que je n'avais jamais compris ce qu'était la catharsis avant de lire ce roman. Purification des passions, bon. C'était surtout un terme fumeux de français et de philo, à mes yeux. Je pouvais avoir l'impression de la ressentir, parfois, mais c'était faux. Lire ce livre, ça, c'est de la catharsis. On en ressort littéralement vidé, de toutes ses larmes et de toutes ses angoisses.
Ce livre pose des tonnes de questions sur la vie. Encore une fois sans trop révéler l'intrigue, je dois avouer que moi-même, si j'étais dans la situation de Mia, je ne sais pas trop ce que je ferais... Ou peut-être, justement, le sais-je trop bien... Mais ce qu'il donne surtout, c'est l'envie de profiter d'aujourd'hui, de dire à nos proches que nous les aimons, de vivre comme si l'on devait mourir demain... ou s'ils devaient mourir demain...
Bref, selon moi, ce livre est un indispensable, mais évitez de le lire en période de blues...
Extrait choisi (page 22):
"Est-ce que je suis morte?
Je suis obligée de me poser la question.
Au début, je me dis que oui, c'est évident. Que l'observation de mon propre corps était un épisode temporaire juste avant la fameuse lumière éblouissante qui allait me conduire là où je devrais aller. [...]
Des gens descendent de leurs véhicules, les bras serrés autour d'eux pour lutter contre le froid. Ils regardent la scène, puis se détournent. Une femme vomit sur les fougères du bas-côté. Certains sont émus jusqu'aux larmes. Même s'ils ne savent rien de nous, ils prient à notre intention.
J'ai conscience de leurs prières et cela m'incite à penser que je pourrais bien être morte. Sans compter que mon corps est complètement insensible [...], et que je ne pleure pas, même si je sais que quelque chose d'impensable vient d'arriver à ma famille."
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 03 janvier à 10:24
Salut ! ben je dois rendre une critique sur ce livre pour demain oO" et je sais pas trop comment faire en si peu de temps, deja que je ne suis pas tres forte en francais... je voulais savoir si je peux prendre une partie de ton article pour m'aider et si tu peux par la meme occasion me donner deux trois idées de plus :$ Merci et j'espere a bientot