Invité de France Inter hier matin, Luc Chatel a déclaré qu’« il n’y a pas de raison de mettre fin aux poursuites [contre les enseignants "désobéisseurs"]. Il n’y a pas de raison qu’elles n’aillent pas à leur terme. Il ne s’agit pas de faire des martyrs mais de mettre en œuvre les procédures prévues. »
« Je souhaite l’application de la loi et de la réglementation », a également affirmé Luc Chatel, estimant que la « désobéissance est peu compatible avec le métier enseignant, qui incarne une autorité vis-à-vis des élèves ».
Encore un effort, Monsieur le ministre : ces enseignants prétendument désobéisseurs sont en réalité très obéissants à l’égard de leur porte-monnaie, puisqu’en plus de ne pas appliquer les programmes mis en place par Xavier Darcos dans le primaire, ils protestent contre les maigres retenues de salaire qui leur sont infligées.
Il convient donc davantage, comme nous l’avons fait en mai, de les qualifier de profiteurs de l’éducation, ce qu’ils sont bel et bien.