Magazine Politique
Le leader du Modem est bien encore groggy. Le 7 juin l'a manifestement déstabilisé. La preuve : il reste à l'écart des dossiers qui incarnent actuellement des éventuels mensonges d'Etats à l'exemple de Tibéhirine.
La perte de confiance d'un sportif peut le conduire à des défaites multiples. Il a perdu ses repères donc ses réflexes.
Il en est de même pour tous les "métiers de conquête" dont la politique. La gagne appelle la gagne et la défaite appelle souvent ... d'autres défaites.
Si le leader du Modem ne peste plus contre les "mensonges d'Etats" que lui restera-t-il comme domaines majeurs d'interventions pour incarner une autre morale dans l'attente d'un autre pouvoir ?
Le 7 juin est passé par là et, à son tour, le débat interne, voire intérieur, paralyse désormais l'intéressé.