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Mastère 2 : les raisons d’un renoncement

Publié le 08 juillet 2009 par Frontere

À l’université Paul Valéry Montpellier-III, les jurys d’examen se réunissent en cette fin de semaine, les 6 et 7 juillet pour les éudiant_e_s de mastères¹, les 8, 9 et 10 juillet pour ceux et celles de licence.

Mais pour ma part j’ai décidé d’arrêter mon mastère de lettres modernes de deuxième année.

Pour quelles raisons ?

Je crois d’abord que l’intérêt de produire un mémoire universitaire (il ne me restait plus que cette étape) à ce niveau d’études ne vaut que si, derrière, se profile la poursuite du cursus L.M.D.² et donc un doctorat ; sinon cet exercice me paraît un peu vain. Or, il n’a jamais été dans mon intention de devenir doctorant.

Ensuite je voulais travailler sur l’œuvre de Balzac et il reste très difficile d’être original tellement le corpus universitaire est conséquent eu égard cet auteur. On me rétorquera que j’aurais pu choisir un auteur moins connu … Mais j’eusse voulu de plus une certaine liberté et je voyais plutôt ce travail sous la forme d’un essai ; or, il m’est demandé quelque chose de très orthodoxe et qui reste dans la vulgate universitaire classique. 

Joue également dans ma décision ma motivation, qui n’a plus la même intensité qu’au moment de la reprise de mes études en licence. De même, j’ai peur que mon investissement dans ce mémoire ne m’empêche de poursuivre mes lectures, véritable travail de Sisyphe, et me bloque à cet égard pour plusieurs mois.

Enfin ce qui me plaisait à l’université c’était la dimension humaine, le contact régulier avec les professeurs, les étudiants, et l’échange qu’elle impliquait ; ne restent plus que les ami_e_s, plus ou moins virtuels, sur Facebook.

Ajoutez la maladie, mon opération du 5 février (six heures et ½ d’intervention), et une mission qui m’est confiée à partir de la mi-juillet sur la formation des personnels techniques de la fonction publique territoriale, difficile de se concentrer sur La Comédie humaine dans ces conditions! 

Je sais que je cours le risque d’être comparé au renard de la fable de La Fontaine (cf. « Le renard et les raisins ») mais j’abdique d’avance tout ego vis-à-vis de ce renoncement.

J’ignore si je perds définitivement le bénéfice des notes de séminaires de deuxième année que j’avais validés - avec à la clef une moyenne provisoire de 14½ / 20 - ou si je conserverai ad vitam aeternam les notes acquises dans l’hypothèse notamment où je me déciderais à produire quelque chose plus tard.

Quelqu’un peut-il m’éclairer à ce sujet?

Notes

¹ orthographe recommandée par l’Académie française

² licence - mastère - doctorat 

Post-scriptum : outre la licence, la maîtrise de lettres modernes me reste acquise puisque le diplôme m’a été délivré suite à l’obtention du mastère de première année


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