Ce n'est plus le mur de la dette qui se rapproche à grands pas, c'est un rempart, une falaise, un Everest.
Lu ce matin sur "les échos" (Merci à Gordon pour l'avoir signalé en commentaires): La France accroît sa vulnérabilité en empruntant à court terme. Et à l'intérieur de l'article, nous apprenons qu'un tiers des émissions de la France sont actuellement faites à moins d'un an, et qu'il en est de même dans toute l'Europe.
Si les états s'endettent pour d'énormes sommes à si court terme, se condamnant à jouer leur solvabilité à la roulette russe tous les ans, c'est le signe, selon Philippe Séguin, cité par les échos, et selon tous les observateurs de marché, que la France a du mal à placer ses émissions obligataires longues à des taux soutenables. Tout comme l'Italie, l'Allemagne, la Grande Bretagne, etc...
Le début de la fin ? En tout cas, en langage sénatorial policé, "la France rentre dans une zone sensible".
Quel moment bien choisi pour annoncer un "grand emprunt national"...
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