Un seul mot pour définir
ce énième Woody Allen : HILARANT ! Un gag à la minute, des
situations rocambolesques, du rire en veux tu en voilà. Notre Woody
incarne ici le type qu'il ne va jamais quitter : juif, new-yorkais, bavard,
obsédé par le sexe et surtout par une femme. La jolie femme en
question, c'est Sally une jeune militante pour l'Etat de San Marcos,
pays sud-américain pris d'assaut par une dictature. Fielding, car
c'est son nom, tombe évidemment amoureux de la jeune fille et
s'engage à ses côtés. Il part donc à San Marcos mais seul, ben
oui ils se sont quittés entre temps, on est dans un Woody Allen,
faut pas l'oublier non plus ! Arrivé dans l'Etat, il se fait
rapidement embarqué par les révolutionnaires planqués dans la
jungle... ceci va donner à d'incroyables scènes comiques autant
verbales que gestuelles... voir notamment la scène de drague d'une
superbe fille (encore !!).
Mais Fielding devient célèbre et rentre aux Etats-Unis dans la tentative de parler à son pays de l'Etat de San Marcos. Une nuit, Sally, totale admiratrice de celui qu'elle croit être un révolutionnaire couche avec lui mais Fielding ne met pas beaucoup de temps à enlever sa barbe pour lui avouer ses sentiments. Et comme il s'agit d'une comédie, tout ceci finit par un happy end corrosif où la télévision commente les ébats, en direct, de leur nuit de noces. Mordant. A revoir ! Il fait désormais parti de mon TOP 10 Woody Allen. On piaffe de rire toutes les 5 secondes, Woody réalise ici son deuxième film et a déjà toutes les manettes en main : les one-line jokes, le comique gestuel (oh que je les aime ses maladresses !!) et bien sûr le comique de situation. Beaucoup d'humour donc pour un film vraiment exotique où notre réalisateur sort de son New-York chéri (même s'il n'avait pas encore imposé Manhattan à l'époque) pour notre plus grand bonheur. Vraiment jouissif. Une seule question : pourquoi ce titre ?