Sous l’acronyme BASM, il faut lire Bombes A Sous Munitions ou bombes à dispersion. Il s’agit du nouveau combat de Handicap International qui fête cette année ses 25 ans.
Hier, comme dans 40 autres villes françaises, l’ONG lyonnaise, invitait les parisiens à balancer, devant le Centre Georges Pompidou, une chaussure, en dénonciation des mutilations que provoquent les mines antipersonnel et les bombes à sous munitions.
10 ans après le traité d’interdiction des mines d’Ottawa, c’est un nouveau processus qui est en jeu à Oslo pour proscrire les redoutables BASM. Sur la base, notamment, du principe de non discrimination entre combattants et non-combattants prévu par le Droit international humanitaire, l’emploi des Bombes à sous munitions n’est pas conforme. En effet, si celles-ci sont défectueuses, ce qui semble être le cas dans de nombreux contextes, et n’explosent pas lors de leur utilisation initiale, les BASM provoquent les mêmes conséquences que les mines antipersonnel sur les populations civiles. Le CICR travaille depuis des années sur la dimension juridique des conséquences de ces armes.
Podcasts de Jean-Baptiste Richardier, co-directeur de Handicap International :itw-jean-baptiste-richardier-handicap-international.1191150027.mp3
et de Anne Héry, responsable parisienne de l’ONG :itw-anne-hery-handicap-international.1191150117.mp3