Lorsque Journal d'une Modeuse rencontre Margaux Motin....

Publié le 08 juillet 2009 par Noon
ou lorsque Noon (c'est-à-dire moi) se déplace dans les coins les plus reculés de Paris (bon, d'accord, j'exagère un peu... beaucoup) pour obtenir LA fameuse dédicace.
Pendant quelques jours je l'avais laissé en date à retenir. J'ai hésité, réfléchi, tourné en rond... pour enfin me dire que : oui, moi aussi je la veux ma dédicace de Margaux Motin.
Le rendez-vous est donc pris.

Le 8 juillet, c'est à près de 14h que j'ouvre la porte de la librairie Univers BD (39 boulevard Saint Martin, Paris ils sont super sympas !!).
Constat : personne.
Seule une table trône au fond de la pièce. Aucun panneau pour indiquer que la dédicace a bien lieu.
Oreilles tendues, c'est un client qui venait d'acheter les bouquins de Margaux Motin et Pacco qui dit alors au vendeur "et finalement ça se passe comment cette dédicace ? Y a du monde ?". Ah. Je suis donc au bon endroit.
Je m'approche finalement du comptoir pour subtilement prendre le livre de Margaux Motin "J'aurais adoré être ethnologue" et le vendeur me dit "C'est pour la dédicace ? Vous serez alors... le numéro 8".
Et oui. Me voilà confrontée à la réalité : je suis un numéro. Tel est le triste sort d'une séance de dédicace un peu intime permettant de connaître mieux l'auteur : les places sont limitées. On me dit alors de revenir vers 16h.
Rendez-vous pris, je flâne alors dans Paris pour faire passer le temps avant de revenir au lieu où tout se passe : la librairie Univers BD, où, cette fois, un panneau indique que la séance de dédicace est complète.
ILS SONT LA !!!!!!!


Alors que quelques heures plus tôt le magasin était vide mais chaleureux et frais, là, on se retrouve dans un véritable sauna. On sent que la réflexion a pris place et que les cerveaux ont bouilloné.
C'est donc avec patience et exaltation que j'attends mon tour.
Toujours attentive à ses lecteurs (mouais... pour tout vous dire, y avait surtout des filles, donc "lectrices"), Margaux Motin est prête a débordé un peu sur la liste pour faire plaisir et laisser un petit message sympatoche à toutes celles qui, déçues, ont fait un long trajet pour venir jusqu'à elle (dans la file, j'ai rencontré une fille qui venait de Dublin et qui était venu spécialement pour la dédicace, elle repartait le soir même).
Même durant leur pause clope, notre sympathique couple gribouille pour des fans un peu déçus de ne pas avoir eu accès à cette dédicace dû au nombre limité de places. Comme dit Margaux, il faudrait faire un immense buffet où tout le monde pourrait venir, mais, dans ce cas là, elle ne signerait rien, seule la conversation aurait sa place.

Lorsque c'est enfin mon tour (après la pause clopinettes de nos deux artistes) c'est avec un sourire qu'elle me dit "alors... comment tu t'appelles ?" (non, non.. on n'était pas à l'école des fans et j'étais toute seule, donc personne à montrer du doigt), "attends.. non, ne dis rien. De toute façon, je m'en rappellerai plus dans deux minutes". J'ai donc répondu avec un grand sourire "on s'est déjà parlé, j'ai écrit un article sur toi". Et là, un grand sourire illumine le visage de Margaux "ah ouiiiiiiiii".
C'est donc muni d'un crayon de dessin rose pastel que Margaux a dessiné quelques ébauches de trais avant d'affirmer les contours pour que ça donne enfin ça :

Non mais vous avez cru quoi ? Que j'allais laisser mon prénom apparaître sur le blog ?
Bon, moi j'ai la vrai dédicace et je la garde précieusement en attendant la parution suivante.
I'll be back !!!

PS : à toi Margaux si tu lis ça... si si j'arrive à te relire "que je suis bien contente d'avoir vu en vrai !! Merci d'être venue". En même temps, je t'avais dit que j'allais débarquer.