La grande illusion… c’est de croire que les Québécois et les Québécoises sont aussi verts dans leurs gestes que dans leurs paroles parce que c’est vraiment le contraste entre les deux… Certains viennent sûrement de tomber de leurs chaises en lisant la première ligne de ce commentaire… mais c’est la pure et stricte vérité. Le but n’est pas de faire le procès de tout le monde puisque ce serait, d’un, improductif et de deux, qui sont les auteurs du Chien de garde pour prétendre à un tel acte? Le but serait plutôt de faire ouvrir les yeux à quelques-uns et qui à leur tous les feront ouvrir à d’autre comme un effet domino.
Certains diront peut-être que le Chien de garde est un démagogue de lancer de tels propos, mais est-ce que ces derniers sont au courant que malgré tous les beaux discours de nos politiciens, de nos gens d’affaires et de toute la bonne volonté des Québécois et Québécoises, nous sommes la province qui produit le plus de déchets résiduels par habitant au pays. Selon François Cardinal, auteur du Mythe du Québec vert, nous produisons encore plus de déchets que la province qui est pourtant la risée environnementale du Canada soit l’Alberta. L’auteur de cet essai chiffre même à 62% l’augmentation des déchets au Québec entre 1994 et 2004. Prenons un autre secteur ou le Québec fait pâle figure et c’est celui du domaine du transport. C’est une problématique d’envergure puisque le nombre de véhicules augmente sans cesse sur nos routes et qu’il y a un faible financement et un manque de volonté politique criant de donner la priorité aux différentes alternatives de transports en commun dans les milieux autant urbains que ruraux. Les auteurs, comme beaucoup d’autres individus sensibilisés aux problématiques environnementales, pourraient continuer encore sur plusieurs pages le procès de tout le Québec, mais comme il a été mentionné plus haut, ce n’est pas le but ici de notre intervention.
Il faudrait plutôt que la population arrive à comprendre que dans une démocratie moderne comme la nôtre, ce sont eux qui détiennent le véritable pouvoir par l’intermédiaire de leur nombre et des médias. Par ailleurs, il faudrait aussi qu’ils puissent comprendre que les petits gestes comptent aussi si tout le monde y participe et sans oublier que le changement tant désiré et tant clamé sur toutes les tribunes ne peut survenir que du bas vers le haut. Les politiciens d’aujourd’hui n’auront jamais le courage de faire les actes qui s’imposent pour faire tourner le vent de bord et n’iront dans cette direction que s’ils y sont forcés par la volonté populaire. La journée que les Québécois décideront de commencer à être véritablement pro-environnement dans leurs façons d’être et d’agir et sans oublier dans leurs habitudes de tous les jours, le fruit sera mûr pour clamer haut et fort que nous sommes réellement verts et sans oublier qu’il sera mûr aussi pour forcer la main aux politiciens vers des gestes véritables pour une meilleure gestion de notre environnement et pour une meilleure application du développement durable. Tel est l’opinion du Chien de garde du Québec sur la nouvelle tendance verte mondiale qui déferle au Québec!