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Les mobiles au Japon, territoire ultime pour les ebooks

Publié le 08 juillet 2009 par Actualitté
Alors que le taux de pénétration de la 3G au Japon a atteint les 95 %, on ne s'étonnera pas des chiffres qui suivent : le marché du livre ou du manga, dans le pays a dépassé les 348 millions € en une année, soit une augmentation de 30 %, souligne le cabinet d'analyse Impress R&D.
Entre avril 2008 et mars 2009, 348 millions € ont été dépensés dans ce secteur, contre 267 millions € au cours de la même période une année auparavant. Mieux, sur la même tranche voilà deux ans, on estimait le marché à 140 millions €.
Les mobiles au Japon, territoire ultime pour les ebooksEt quel est le facteur décisif de cet essor de la téléphonie-lecture ? Le téléchargement, évidemment. Avec une hausse de 42 % en une année, ce système de diffusion représente 298 millions €, soit 86 % des revenus générés au total. Dans ce secteur, l'achat de livres réalisés par l'AppStore représente 28,3 %, mais l'intérêt ira grandissant encore dès lors que le Nokia Store et l'Android Market fourniront ces contenus.
Pour ce qui est de la lecture pratiquée sur PC, elle représente 14 % du marché soit 40 et quelques millions €. Cité par l'AFP, le rapport explique que les éditeurs du pays se sont lancés avec force dans ce domaine de la vente de fichiers numériques pour mobiles « et l'on peut penser que ce marché prospère du fait d'infrastructures adaptées et d'une augmentation du nombre de titres ».
Un point noté par l'agence est que le prix de vente des ouvrages est légèrement inférieur à celui des versions papier, lesquelles sont cependant peu chères. Quand elles existent, tout le secteur de l'édition n'étant pas forcément disponible en version imprimée. L'explosion des librairies en ligne permet d'ailleurs cet essor grandissant de la littérature à découvrir sur son mobile.
Comme c'est le cas pour la Chine qui examine ce modus operandi, le paiement est reporté sur la facture mensuelle de l'abonné, un peu comme la VoD via son abonnement internet. Cependant, le coût d'envoi et de réceptions des données n'est pas comptabilisé.

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