L'effort est louable car les propriétés du placenta sont reconnues depuis fort longtemps. Manger son placenta permettrait d'accroître la production de lait maternel et de chasser la dépression port-partum. Mais l'exercice n'en demeure pas moins indigeste. Quiconque a déjà vu un placenta en personne, ne peut s'imaginer l'engouffrer avec plaisir. La chose a beau être apprêtée au vin rouge et fines herbes, elle demeure très loin du foie de veau au porto!
L'idée de déshydrater le placenta et de l'encapsuler pour le consommer comme un supplément alimentaire est brillante. Pas d'odeur, pas de texture, pas de dégout. On avale d'un trait la petite capsule et le tour est joué.
Un reporter du Time en a fait l'expérience après l'accouchement de sa femme. Il présente sa rencontre avec une chef spécialisée dans l'encapsulation de placenta dans cette vidéo fort sympathique. Et il raconte le chemin qu'a suivi le placenta, du ventre de sa femme jusqu'à sa cuisine, avec beaucoup d'humour dans cette chronique.
Et, franchement, ça nous réconcilie (presque!) avec l'idée. Mais de l'idée à l'action, il y a un pas... Le franchiriez-vous?