(Agence Science-Presse) – Pour faire avancer un âne, on agite une carotte. Mais qu’est-ce qui motive nos brillants rats d’université? Ils l’avouent à demi-mot: la performance et les bonnes notes prennent souvent le pas sur l’envie d’apprendre.
Telles sont les conclusions des chercheurs d’un laboratoire de psychologie sociale et cognitive, qui ont demandé aux étudiants d’évaluer leurs chances de réussite selon leur comportement.
Si l’esprit de compétition risque de déplaire aux professeurs, les étudiants estiment qu’il vaut mieux faire plaisir à papa en rapportant un bulletin bien garni. Les chercheurs suggèrent que le système d’éducation refasse ses devoirs, sous peine de voir les stratégies superficielles (le «par-cœur», la triche, etc.) continuer de hanter les bancs universitaires.
Certains diplômés mériteraient-ils donc un bonnet d’âne?