Ind(e)ispensable

Par Antoinehl

Cela faisait six mois que j’attendais ce voyage avec la plus grande impatience.
Six mois que j’imaginais ce que j’allais voir, ressentir, découvrir…

Je l’attendais d’autant plus qu’il a la particularité de me faire découvrir “trois Indes” différentes, me permettant de  me rendre compte de la richesse de ce pays, et combien son hétérogénéité est, en fin de compte, sa plus grande force.

La première inde est celle de la pauvreté des familles entières vivant dans des conditions sanitaires épouvantables;  sous des tentes, dans la rue, sans électricité et parfois même sans eau.
Pourtant, et c’est cela dont je suis le plus admirative, ils ont toujours le sourire aux lèvres!
Incroyable leçon de vie…

La deuxième Inde est l’inde active, l’Inde moderne et mondialisée:
J’ai la chance de pouvoir faire un stage d’un mois au sein d’Ogilvy & Mather, où Antoine travaille, et de découvrir, combien les indiens sont compétants dans les domaines de l’informatique, et des nouvelles technologies !
Ce stage me permet donc de réaliser de façon plus concrète l’extraordinaire développement économique de ce pays.

Enfin, la troisième inde, est celle des cultures et des civilisations.
Depuis mon arrivée, j’ai eu la chance de me balader dans les rues bondées de Bangalore, de visiter les marchés de légumes et de volailles, ainsi que de goûter les spécialités gastronomiques du Karnataka: “veli spicy food, but veli good food”. Nous partons ce weekend en excursion à Halebid, Hassan et Belur afin de découvrir, les merveilles de la civilisation indienne!

Il m’est impossible d’écrire ici la totalité de ce que j’apprends, de ce que je vois et de ce que je ressens puisque chaque jour est différent du précédant.
Je pourrai alors parler pendant des heures de mes ballades en rickshaw, des vaches couchées au milieux des rues, de l’extrême pauvreté de certaine familles, de la circulation totalement arbitraire, de la musique, des odeurs dans les rues, de la gaîté des couleurs,  de la douceur de certains visages, des uniformes des petits Indiens allant à l’école, ou encore de l’accent hindi INCOMPRÉHENSIBLE des rickshaw drivers parlant anglais!

Antoine, merci de m’avoir offert l’opportunité de vivre une telle experience.