Les académies touchées ne changent pas des masses non plus : Paris, Lyon, Toulouse... La FCPE n'a presque pas à réécrire son communiqué : seuls les chiffres varient en fonction des années. « 4.800 élèves en Haute-Garonne pour l'enseignement professionnel, 4.000 dans l'académie de Lyon, 1.400 dans le département de Paris, 400 dans celui du Haut-Rhin, 160 dans celui du Vaucluse... » Le bilan est navrant.
Et le syndicat le note avec justesse : ce problème récurrent « d'affectation prend la forme d'une litanie interminable ». Pour le ministère de Luc Skywalker Chatel, la réponse est simple : trop de demandes dans les établissements valorisés, et tenter à tout prix d'éviter les lycées blacklistés (violence, qualité de l'enseignement, etc.)
Mais l'AFP entend également un autre son de cloche, en interrogeant le rectorat de Paris. Pour ce dernier, le logiciel Affelnet est parvenu à placer 95 % des 13.000 élèves qui passent en seconde dans son académie. Loin des chiffres annoncés par la FCPE... Quant aux 600 encore sur la touche, ils gagneront au second tirage, tout simplement. Six voeux sont possibles pour les élèves, en fonction de divers critères qui conditionnent l'acceptation de la demande : notes, bonus pour le premier voeu, proximité géographique, précise l'AFP. De même, venir du privé pour passer au public recale votre demande dans les derniers.
Pour Philippe Fatras, inspecteur d'Académie, les laissés pour compte n'avaient de toute manière demandé que des établissements cotés. Ainsi, si leur premier choix est refusé, par manque de points, ils ne peuvent accéder à aucun des suivants.
Confirmation du rectorat : « Les élèves très bons ont obtenu l'établissement qu'ils voulaient. Le problème s'est posé avec des élèves plutôt bons, mais dont le nombre de points s'est avéré insuffisant pour intégrer l'établissement demandé en premier choix. »
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