Patrick Roger, journaliste au Monde relate brièvement sur le site Internet du quotidien la rencontre entre le chef de l'Etat et les parlementaires UMP qu'il a convoqués à l'Elysée mardi 7 juillet. Après s'être vanté de ses succès, il a prévenu ceux qui ont des états d'âme : Il ne lâchera rien sur la Taxe professionnelle, la réforme des collectivités locales, la taxe carbone, le travail du dimanche et a assuré qu'il avait eu raison de ne pas céder sur le bouclier fiscal, mesure qui avantage outrageusement les riches.
« Je fais la course en tête, car j'ai toujours une idée d'avance »…jure-t-il. Quant à 2012, il a promis d'abord de ne pas reculer sur ses promesses de 2007 et ensuite de « bouffer »les idées de ses adversaires, ce qui lui avait trop bien réussi lors de la présidentielle précédente. Voilà un homme que la crise ne gêne pas outre-mesure aux entournures. Fier de lui, dominateur, le président Sarkozy avance tel un rouleau compresseur.
Pendant que le président se livre à cet exercice d'autosatisfaction et fait preuve d'un certain mépris pour ses troupes, la crise, elle aussi, avance inexorablement. Le chômage continue d'augmenter, mois après mois, les fermetures d'entreprises croissent à vitesse grand V et la rentrée sociale s'annonce plus que périlleuse. Il y a même des économistes pour prédire des années 2010 et 2011 catastrophiques !
La solution alternative viendra de la Gauche. De toute la Gauche.