A la lecture de l'analyse du rapport local sur l'état de la collectivité 2007, il faut savoir ouvrir les yeux lorsque l'on fait le constat d'un absentéisme en forte augmentation dans la collectivité comme d'ailleurs pour l'ensemble des collectivités territoriales. Fontenay n'est pas isolé et c'est un véritable fléau qui désorganise l'activité de notre service public et qui représente surtout un coût financier important contre lequel il faut impérativement lutter. Un coût par an et par employé qui peut dépasser en estimation les 1000 € et auquel il faut ajouter les frais indirects liés à la désorganisation des services. Frais que nous pouvons évaluer de trois à cinq fois supérieurs au coût de l'arrêt de travail. Parce que les dépenses de personnel représentent près de la moitié du budget de fonctionnement des collectivités, de nombreuses communes tentent de trouver des solutions pour limiter celles engendrées par les arrêts maladies. Fontenay, ville de gauche où la valeur travail est respectée, doit entreprendre ce chantier de la réflexion et j'entends mes amis socialistes, éloignés de tout angélisme, vouloir se pencher sur ce problème qui ronge la collectivité. Mes amis socialistes, qui désireux de ne pas se tromper de cible, sont certains qu'il faille auparavant développer un diagnostic précis avec à notre disposition le champ de données le plus complet possible établis ar la direction des ressources humaines et cela par services, par catégories et par tranches d'âge. Toutes les causes doivent être soulevées et sans aucun préjugé jusqu'à devoir nous remettre en cause si utile. Il est des raisons qui sont liées à la méthode, à l'organisation sociale et politique du travail et qui entraînent des petites absences répétées véritables grains de sels dans les rouages municipaux et que les élus de gauche attachés à la valeur du travail se doivent tôt ou tard corriger. Corriger tout d'abord dans un débat réel sans faux-fuyant de notre propre majorité et ensuite entrepris auprès du personnel et des syndicats et trouver des solutions issues de ces débats afin de réduire l'impact de ce fléau dont les premières victimes sont à niveau égal les collègues de travail, puis en second ressort le service public et le citoyen.