La plus grosse maison d'édition britannique (et deuxième mondiale après Random House) a annoncé qu'elle se débarrassait d'une centaine de ses employés, soit 10 % du personnel. Parmi les licenciés, un de ses principaux dirigeants, Helen Fraser, contrainte de partir en «
retraite anticipée ».
Penguin va en profiter pour se réorganiser, avec trois nouvelles sections pour adultes : Michael Joseph, Penguin general et Penguin Press, ainsi qu'une nouvelle section enfants, composée de Puffin Frederick Warne, Ladybird et
BBC Children.
Pourtant, le chef de la direction, John Makinson, a déclaré que sa société été « en très bonne santé » et que les licenciements n'étaient pas dus à la crise. D'après lui, «
il s'agit de préparer l'avenir plein de potentialités », mais que «
mal gérer l'attitude des gens pouvait être une menace ».
C'est ce que l'on appelle un
licenciement opportuniste de restructuration économique...