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Eurockéennes : dans le bus de l'enfer

Publié le 07 juillet 2009 par Mikatxu @crystalfrontier
Eurockéennes : dans le bus de l'enferNon, ce n'est pas le titre d'une chanson d'AC/DC, mais le triste lot d'un festivalier qui veut se rendre à Belfort en bus. La société de transport s'appelle Ontours, et elle a su faire de ce voyage interminable un moment chaleureux...
Parce qu'au bout de quelques minutes, alors que le bus s'est élancé à 22h20 de Bordeaux, deux choses apparaissent clairement. Un, le conducteur a une drôle de conception pour quitter Bordeaux, et nous la joue "trip UNESCO" en nous promenant sur les quais. A sa décharge, il n'est apparemment pas de Bordeaux, pas plus que la (charmante) représentante de la société, débarquée de Besançon (?! WTF ?) pour nous accompagner à Belfort : oui, plus logique, tu meurs. Mais le point deux est le plus fun : pas de clim. Cela paraît con, mais l'option sauna n'était clairement pas dans mes choix quand j'ai pris mon billet. Je vais le signaler au chauffeur, mais décidément, pas de bol : il ne sait pas la mettre en route. Ah ben c'est con, on est parti pour vivre 3h dans un autocuiseur.
Heureusement, le renfort côté chauffeur arrive donc sur le coup de 1h du mat', avec le retour de Guy. Et oui, pour ceux qui se sont cognés le bus l'an passé (Vanessa, Julien, ça s'adresse à vous), c'était bien LE Guy qui nous a amenés jusqu'à notre finale destination, avec cette fois-ci un trajet plus cohérent, malgré des arrêts glauques (ah, Villeurbane à 7h du matin...) ou ingérables (le nombre de demi-tours qu'on a faits...genre le parcours d'obstacle, comme pour les chevaux). Guy est plus malin, et a trouvé le bouton pour allumer la clim' et nous permettre d'arriver en un seul morceau du côté de Belfort.
Sauf, que, bien entendu, les stups ont refait leur coup ! Et oui, même aire d'autoroute ! Même maîtresse chien, je commence à flipper genre "je revis un jour sans fin". Puis je remarque que la dame en question s'est teinte en blond platine dégueulasse, mais a aussi mis de l'eau dans sa piquette qui la rendait si agressive. La pêche fut moins bonne (sauf dans les chiottes du bus, mais pas cool de sortir des toilettes juste devant les flics et d'avoir laissé tout son shit au fond de la cuvette...). Donc, finalement, quand on se pointe pour de bon au camping, ben on a mis 16h, somme toute un total assez honorable...
Mais je fais grâce à Ontours de m'avoir enchanté pour de bon pour le retour, avec un bus encore uen fois surchauffé (Guy était moins inspiré), notre accompagnatrice qui se fait la malle à Dijon (je la comprends, elle va pas redescendre à Bordeaux pour retourner à Besançon...) donc la fin du voyage se fait sans représentant de la société et dans une ambiance torride. Le bus est comme plongé dans le coma, tout le monde se consulte avant d'aller demander au chauffeur s'il connaît un peu les boutons, car ça commence à sentir le fauve dans le bus. Mais pas de changements, et il faudra tout le talent du chauffeur pour se faufiler dans une rue microscopique de Belcier pour nous lâcher à bon port. Ouf, enfin chez soi ou presque...Il sera bientôt temps d'évoquer ce qu'il y a eu entre temps, quand même !

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