Rousseau le disait, la Suisse est un exemple de démocratie. Les Suisses s’étaient prononcés en 2005 pour un moratoire « pour des aliments produits sans manipulations génétiques». Il est donc interdit de cultiver des plantes génétiquement modifiées en Suisse. Ce moratoire court jusqu’en 2010.
En parallèle, la Suisse mène un programme national de recherche sur l’« Utilité et risques de la dissémination expérimentale des plantes génétiquement modifiées» dont le rapport final est prévu pour l’été 2012. Par conséquent, le gouvernement souhaite donc logiquement prolonger le moratoire jusqu’en 2013 c’est-à-dire jusqu’à la fin de l’étude qui apportera des conclusions.
La Suisse applique de manière éclairée le principe de précaution, qui rappelle qu’en cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement.
86% des Québécois sont favorables à l’étiquetage des OGM. On est donc en droit de se demander pourquoi le Québec ne respecte-t-il pas la démocratie et le choix des citoyens?
Agissez pour obtenir l’étiquetage, envoyez un courriel aux députés de l’Assemblée nationale du Québec pour obtenir l’étiquetage obligatoire des OGM.