Coup de sirocco

Il peut paraître étonnant que durant cet été « pourri », les arbres aient eu à souffrir de la chaleur. C’est pourtant ce qui c’est passé dernièrement. Des dégâts, comparables à ceux d’un gel précoce ou tardif, sont apparus sur les chênes et les châtaigniers (les résineux ne semblent pas avoir trop souffert) Les limbes, encore tendre, sont en partis roussis à partir de l’extérieur. Certes ces plantes ne vont pas mourir ni dépérir mais l’activité en sera sérieusement ralentie.
Cela n’a rien à voir avec les dommages de la canicule de 2003 et les causes ne sont certainement pas les mêmes mais l’hypothèse que l’on peut formuler, c’est que la conjonction d’une forte chaleur avec un vent (certainement sud ou sud-ouest) sous forme de rafale a littéralement grillé les cellules de la feuille. Il n’a certainement pas fallu longtemps pour se dérouler (genre Foehn ?)
Ces « coups de soleil » peuvent affecter le tronc des arbres (surtout ceux dont l’écorce est fine comme le hêtre) et dans ce cas, engendrer des détériorations irréversibles Ce qui n’est pas le cas pour nos feuilles de chênes ou de châtaigniers qui connaîtront certainement cette année un automne précoce.

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