1. L'extraordinaire volonté de ces femmes et de ces hommes qui soulèvent des montagnes. Il se trouve qu'ici, leurs montagnes, c'étaient eux. Ou leurs vies. Ou plutôt, leurs vies d'avant, que pour des raisons X et Y ils ont un jour décidé de laisser derrière eux. On sent qu'ils n'ont en réalité pas le choix. Quoi qu'on en pense et dise. Fascinants parcours que ceux empruntés par les uns et les autres pour parvenir à leurs fins. D'écueils en embuches. D'embuches en écueils. Ou plutôt à leurs débuts. Car dans le changement de vie comme dans la vie, le tout de suite la suite est de rigueur.
2. L'extraordinaire "poids" que représentent les entourages de ces hommes et de ces femmes. Curieusement, alors que l'on s'attend à sentir vachement de solidarité et de soutien du côté des parents, frangins, oncles, tantes, amis, collègues, on voit débouler des freins, des tensions, des découragements. Certes, les "choix" sont parfois difficiles. Carrément dingos pour certains et taines. Mais ça frite dur et si ce point 2 renforce sans doute le point 1, force est de reconnaître que si aimer c'est s'inquiéter, s'inquiéter n'est pas forcément aimer.