Ils sont 40 % à en subir un retentissement « important » sur leurs études. Un taux qui monte à 76,6 % pour ceux qui souffrent à la fois de dépression et d'anxiété. L'échec à la fac pourrait donc partiellement expliqué par un environnement de travail hostile, où l'étudiant est trop souvent oublié et déshumanisé. Les relations avec les proches sont elles affectées pour 27 % d'entre eux et leurs relations sociales pour 26,8 %.
Parmi les étudiants affectés de troubles, seuls 30 % ont vu un professionnel de santé, rapporte l'AFP.
Pourtant, d'après le rapport : « Ces résultats suggèrent un retentissement des troubles psychiatriques caractérisés dans les études et d'un lien avec l'échec académique. La prévention et la prise en charge des troubles psychiatriques chez les étudiants universitaires devraient être renforcées en France ».
Les auteurs de l'étude précisent que les étudiants de première année, qui sont âgés de 19 ans en moyenne, sont dans une tranche d'âge « où certains troubles psychiatriques apparaissent ou se développent ».
L'étude a été publiée aujourd'hui dans le Bulletin de l'Institut de veille sanitaire. Elle avait été réalisée en 2005-2006 sur 1 700 étudiants de première année. Des chiffres que la destruction de l'université opérée par le gouvernement ne devrait pas améliorer...