Voilà que discrétement le gouvernement vient de faire publier un arrêté du 4 juin au Journal Officiel le 23 juin dernier, et qui a pour but de baisser la marge d'erreur des radars de 5 km/h pour un excés inférieur à 100 km/h ou 5% pour un excés supérieur à 100 km/h à 3 km/h ou 3%.
Le but de l'Etat est de resserrer la vis, ou autrement dit ramasser plus de pognon en augmentant le nombre d'automobiliste piégé.
De plus cet arrêté est trop flou car seul les radars neufs ou réparés, donc sur la route impossible de savoir à quel radar on aura à faire et aussi trés dur de savoir s'il va y avoir une verbalisation excessive ou abusive.
Donc avant pour une vitesse à 90 km/h on avait une tolérance de 5km/h soit 95 km/h, maintenant avec 3 km/h cela fera une tolérance jusqu'à 93 km/h, donc plus de verbalisation en vues et donc plus d'argent dans les caisses de l'Etat.
René Queffélec, Président de l'association 40 millions d'automobilistes, a dit: "Le gros problème, c'est que l'automobiliste ne saura pas, par définition quel radar va mesurer sa vitesse. Cet abaissement des marges techniques ne concernent que les radars neufs ou réparés. Mais on n'a pas de panneaux avant avec : attention radar réparé !
Ce foisonnement de textes va une nouvelle fois porter préjudice à l'automobiliste qui sera encore plus exposé au risque d'une verbalisation excessive ou abusive voire illégale "
Maitre Le Dall poursuit la démonstration et laisse pointer l'argument qu'on chercherait même à piéger les automobilistes: "On risque d'avoir une multiplication des verbalisations sur de tous petits excès de vitesse. Et ça, à l'époque où l'on se pose la question de la suppression des retraits de points pour les infractions de moins de 5 km/h. Jusque là, les autorités opposaient à ce projet cette marge de 5 km/h. On a même plus cette marge technique. On risque d'avoir un piège pour les automobilistes dans les moi à venir."