Le premier semestre 2009 a été difficile et cela n’est pas près de s’arrêter pour l’intérim. Le nombre d’intérimaires est en recul de 35,5% sur un an, et le Prisme qui est l’organisme qui regroupe les professionnels du secteur admet que le plus bas n’est certainement pas encore atteint.
Moins d’emplois industriels spécialement dans l’automobile, moins de postes dans le secteur du bâtiment, et malgré la résistance de l’agroalimentaire et des services, les emplois intérimaires ne représentent aujourd’hui plus que 400 000 équivalents temps plein contre 630 000 en 2008. Selon les chiffres publiés par le ministère du Travail, plus de 80 000 postes auraient été détruit entre janvier et mars 2009.
Le sursaut n’est attendu qu’en 2010, grâce aux effets de la politique de grands travaux lancée par le gouvernement. Le BTP devrait alors connaitre reprise lente. Quant à l’industrie, elle aura probablement moins recours à l’intérim à l’avenir. « Les raisons qui expliquent que les entreprises proposent moins de missions sont tout autant conjoncturelles que structurelles. Le secteur de l’automobile est en pleine transformation. Il n’utilisera plus l’intérim de la même façon.