J’ai déjà été un méchant tripeux de sports. Du genre à fonctionner tout croche le lendemain d’une défaite de mon équipe préférée. Du genre à ne pas être capable de fermer l’oeil trois heures après un match décidé en prolongation. Fort heureusement, j’ai depuis remis les choses dans le bon ordre. Sagesse? On va dire.
Je pensais à mon ex-vice en fin de semaine quand mon agrégateur n’arrêtait pas de me pousser des nouvelles sur les freaks de cette planète qui sont sortis dans la rue pour pleurer - littéralement - la mort de Michael Jackson et supplier - littéralement - le dg des Canadiens de Montréal de ne pas laisser Alex Kovalev partir.
Et là j’ai essayé de remonter mentalement d’une vingtaine d’années, à mon peak de fanatisme sportif, afin de comprendre un peu ces gens. Rien à faire. Même à mon top d’irrationnalité je ne crois pas que je serais arrivé à la cheville d’un Michael Jackson wannabee déguisé en Bad, pleurant à chaudes larmes couché sur l’étoile du Walk of Fame. Ou d’un fan fini arborant son chandail de hockey no 27 en plein soleil de juillet implorant le retour d’un joueur russe de 37 ans, auteur de 26 buts la saison dernière. Pas 62. 26.
J’en dis pas plus.