Sous les blogs des filles ! (14)

C'est une fille sur twitter qui m'a donné la note de la semaine. C'est comme cela que j'ai atéri sur le blog de Emeline. Cela sentait bon, cette note : Le suole rosse. En italien dans le texte. Oui, elle parle italien la demoiselle jeune étudiante à la Sorbonne. Oui, elle écrit aussi beaucoup mais pas souvent. Là, dans cette note, elle nous parle de l'autre passion, après les cheveux, de la femme : la chaussure. Ce truc qui doit finir parfaitement la jambe sans quoi elles - les filles - sont capables de faire la gueule une nouvelle fois pour rien.

Donc, la note. La note fait état du dernier modèle de chez - excusez du peu - Louboutin (Pour les non initiés, Louboutin est une des rares Mecques de la grole pour laquelle une femme couche encore plus facilement...). Là, Emeline explique son fétichisme pour ce genre de souliers aux semelles rouges - en plus elles se nomment Picador - : "Elles sont la Dolce Vita. Elles sont tout ce que j’aime.". Voilà. La note est jubilatoire, euphorique... elle encense deux bouts de cuirs accrochés l'un à l'autre.

Sous sa note 30 commentaires jaloux, mais cette fois-ci, je ne vous mets que les réponses de Emeline, elles révèlent tout :

Bon, qu'est-ce que j'en pense de tout cela : D'abord comme me le résume avec justesse mon indic' : nous sommes avec cette histoire de Louboutin "entre Cendrillon et Madame Claude, le destin de la femelle qui cherche éternellement chaussure à son pied". Exactement, entre le conte de fée et la putain respectueuse (...je vous ai déjà dit que j'étais pour que les maisons closes reviennent en France ?), cette histoire de chaussure nous emmène dans les contrées féminines les plus inconscientes...

Mais, ici, le sujet est les commentaires. Là, c'est l'hystérie collective dans 100% des cas. Oui, l'hystérie. Elles se damneraient toutes pour mettre dans cet écrin leur petit peton...

Comment reprocher l'hystérie ?... Impossible. Alors deux écoles, la soigner ou s'en écarter. Là, pour des chaussures, cela peut paraître drôle. Voire pathétique. Bah ouais, la misère alors, tu en fais quoi ?... Bah ouais, les gens qui pourraient manger pendant plusieurs jours avec la moitié du prix d'une des chaussures, hein... tu en fais quoi ?... Bon, ok, ils n'avaient pouvoir s'en payer !

Bon, pour ma part, je pardonne Emeline de cette crise passagère parce que le reste du temps elle écrit sur des trucs vachement plus fortiche la dame... maintenant, il faudrait que je la vois dans ses Louboutin pour vraiment la comprendre.

Si vous avez envie que je mette en lumière certains commentaires sous une note de blog de fille... n'hésitez pas à me le dire. La bannière à installer sur vos blogs, si vous le souhaitez, est là.