par Antoine Lefébure.
Depuis une semaine, un semi-bobard circule sur Internet. La société Siemens – Nokia systems aurait fourni au gouvernement iranien les outils techniques pour espionner les 14 millions d’internautes du pays. Comme toujours, la réalité de la situation est beaucoup plus intéressante et soulève plusieurs problèmes fondamentaux. L’entreprise européenne n’a fourni à l’Iran qu’un dispositif de surveillance des communications téléphoniques (fixes et mobiles) écoutées par un dispositif standard dont tous les gouvernements démocratiques ou non exigent la présence pour « surveiller les activités culturelles et terroristes ». Ben Roome, le porte-parole de Siemens-Nokia remarque justement qu’il s’agit de l’environnement technique et réglementaire des réseaux de télécommunication et pose la question : « est-ce que ce serait mieux pour les Iraniens de n’avoir pas accès aux services du téléphone ? » Lire la suite.