Ce n'est pas l'un de sujets de philo du bac 2009, non, il s'agit là, du chantage que le proviseur du lycée Maurice Ravel (Paris XXÈME) fait subir à un élève.
L'élève en question, Tristan Sadeghi, s'est attiré les foudres de ce zélé serviteur de notre éducation darco sarkoîzée en ayant un peu trop participé aux divers mouvements de blocage des lycées.
Intéressant que l'on parle de blocage de nos jours, alors que, auparavant, le terme employé était celui de grève. Les esprits chagrins ne manqueront pas de mentionner que, ne travaillant pas, les lycéens ou étudiants serainet bien en peine de faire grève. Certes, parlons alors de mouvements de protestation.
Ce terme de blocage et sa consonnance négative sont utilisés pour nous faire comprendre "salauds d'empêcheurs de s'instruire en rond "pour les braves petits qui eux ne bloquent ou ne manifestent.
La majorité silencieuse apparait donc maintenant dès le lycée, c'est magnifique. Magnifique toute cette novlangue, déblatérée jusqu'à la gerbe, réforme pour recul, bloqueurs pour lycéeens en colère, RSA pour nouveau contrat d'exploitation, les exemples ne manquent pas.
Montaigne préférait une tête bien faite à une tête bien pleine, les matons de l' EN préfèrent des lycéens qui la fement à des élèves qui revendiquent et s'investissent.
Habituons les dès maintenant, ainsi, une fois entrés dans ce merveilleux monde du travail, ils ne la ramèneront pas, se contentant d'un RSA et disant merci à nos bons maîtres de la sarkozie.
Avoir des opinions, les défendre, ça va pas,non, surtout si elles vont à l'encontre de l'idéologie de tous les petits conducators de ce pays