Je profite de ce moment de calme avant la rentrée pour prendre la parole sur ceux qui parlent.
Ceux qui parlent, il y en a deux sortes, ceux qui m'insupportent et ceux que je respecte.
Il y a quelques longs jours, j'ai été dans un endroit avec des blogueurs autour de moi. Et certains sont venus me rapporter ce que des gens qui me parlent avec beaucoup d'humanité peuvent raconter sur moi quand ils sont dans des cénacles où ils croient que leurs mots n'arriveront pas jusqu'à moi. J'entends aussi mentir sur moi en des proportions qui frisent l'insignifiance. Et parfois même, cela touche au sublime tellement les phrases prononcées sont malines à souhait. Il n'y a pas de sexe pour médire. Juste un mal être patent, un besoin de compenser.
Et puis, il y a ceux qui prennent le temps de me dire les choses, ce qu'ils aiment, ce qu'ils aiment moins. Tout en construction pour que notre relation grandisse ensemble ou qu'il s'y installe de la distance respectueuse.
Alors à quoi, à qui cela est du. J'ai une part de responsabilité car, j'avoue, exciter les sots est un de mes jeux favoris, rentrer dans le peau d'un personnage m'amuse vraiment. Une forme de révérence paroxystique à la plus jolie des obscénités, le commun. Et puis, il y a ceux qui aimeraient en être, ceux là sont les pires mercenaires du ragot, de la rumeur, de l'envie de faire croire qu'ils en sont, qu'ils savent... surtout s'ils ne savent rien.
Alors, comme on me l'a si sagement appris : Merci.
Jeu de briques
Snake
Pacman
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