Les marques de luxe et de mode essayent de créer des approches marketing ‘disruptives’, afin d’émerger et toucher des publics de plus en plus larges. La musique est un territoire de plus en plus exploité par les grandes maisons.
Cartier, lors du lancement de sa gamme Love a réalisé tout un programme sur Myspace, une soirée au Showcase avec le Citizen K, avec de nombreux artistes comme The Shoppings et de mémoire une autre soirée avait été organisée, en plus petit comité, à la Fondation Cartier.
Pour les 10 ans de la marque Maje, les deux Putafranges (Cécile + Tania Bruna Rosso) ont également réalisé leur collection.
Depuis un an, la maison Louis Vuitton a pris le pas du marketing musical avec son agence Ogilvy & Mather, en mettant en scène Madonna ou Keith Richards.
L’initiative de Louis Vuitton va encore plus loin. En effet, cela provient peut-être d’une initiative de Marc Jacobs, de se rapprocher du producteur de rap Kanye West pour la réalisation d’une gamme de sneakers.
Pourquoi Kanye West?
Tout simplement parce que s’est un véritable passionné de mode et qu’il voue un culte absolue pour tous les produits siglés L.V.
Mais également, parce qu’il s’est mis à fond sur ce projet pour créer au total, 3 silhouettes et 10 paires qui vont faire succomber tous les amoureux des collectors; mais également les amoureux des produits réalisés avec le savoir-faire exceptionnel des maisons de luxe.
Michael Dupouy ès spécialiste en culture urbaine donne sur son site La MJC son point de vue sur cette série : “Autant être honnêtes, nous n’avons jamais eu entre les mains des paires aussi soignées, aussi riches en détails et en matériaux haut de gamme. Toutes fabriquées en Italie, elles laissent une impression inégalée en terme de confort et qualité pour des sneakers. Produites en très petites quantités, on en arrive presque à comprendre leurs prix très élevés (550 à 760 euros). Pour autant, le luxe a toujours un prix, et lorsqu’on les compare à une Air Force 1 Bespoke, ou à certaines paires de Visvim, on se dit que l’écart n’est pas si important que ça.”