Et puis quoi ?

Par Yiannis


Au commencement du dégout, il n’y a rien

D’autre que ce qui saccage

Chaque jour un peu plus

La chanson de l’enfance.

Ce n’est qu’après que viennent,

Pour donner forme à ce dégout,

Les sanglots étouffés

Les souvenirs sanglants,

Les paupières pendantes

Et les renoncements…

Ce soir, tu reviens de la Ville,

Tu reviens

Avide de sarcasmes,

Tu reviens

Des spasmes de la Ville,

Tu reviens

Les idées vagues

Les idées…

Vaselines des Rêves.

D’où le dégout s’élève… discrètement !

Au commencement du dégout,

Du moins, du tiens

Il y a les Artistes,

Lézards tristes à l’ânonnement pleurnichard

A l’arrogante catharsis

Qui maquillent en un engagement fade

Une personnalité mièvre!

Ce soir tu reviens de la Ville Rêve.

La ville, d’où le dégout s’élève bruyamment !

Devant toi

Le soir flambe.

Il n’ya plus rien ici.

Il reste le soir.

Un peu d’orgueil !

Allez !

Contrairement à ce qu’ils disent

Tu n’es pas de ceux qui remorquent les souvenirs !