Au commencement du dégout, il n’y a rien
D’autre que ce qui saccage
Chaque jour un peu plus
La chanson de l’enfance.
Ce n’est qu’après que viennent,
Pour donner forme à ce dégout,
Les sanglots étouffés
Les souvenirs sanglants,
Les paupières pendantes
Et les renoncements…
Ce soir, tu reviens de la Ville,
Tu reviens
Avide de sarcasmes,
Tu reviens
Des spasmes de la Ville,
Tu reviens
Les idées vagues
Les idées…
Vaselines des Rêves.
D’où le dégout s’élève… discrètement !
Au commencement du dégout,
Du moins, du tiens
Il y a les Artistes,
Lézards tristes à l’ânonnement pleurnichard
A l’arrogante catharsis
Qui maquillent en un engagement fade
Une personnalité mièvre!
Ce soir tu reviens de la Ville Rêve.
La ville, d’où le dégout s’élève bruyamment !
Devant toi
Le soir flambe.
Il n’ya plus rien ici.
Il reste le soir.
Un peu d’orgueil !
Allez !
Contrairement à ce qu’ils disent
Tu n’es pas de ceux qui remorquent les souvenirs !