Magazine Conso
Des nouvelles du potager, ça faisait longtemps. Aprés le coup de chaud qui fut fatal au fenouil bronze et aux celeris raves, je le crains, les averses de ces derniers jours profitent à tout le monde : Les courges s'étalent irrépressiblement. J'ai pincé les tiges quasi systematiquement et j'espère que les fruits vont grossir, cette année.
Les haricots se plaisent bien eux aussi et grimpent avec prudence les "rames" improbables que j'ai installé, branches de mimosa, fil de fer et bambous. Que de la récup et du systeme D et je songe, avec une pointe d'envie, à cette véritable charpente que certains installent pour durer. Mais la structure suit-elle les rotations?
Le potager tel qu'il apparait aux yeux du visiteur. J'ai volontairement couché les tiges des oignons pour favoriser le grossissement des bulbes et éviter qu'ils ne fleurissent. L'herbe à Nicot est châtrée. Les salades ont pris le chaud en plein et montent sans pommer. Les choux, quand à eux subissent les attaques des chenilles de noctuelles comme de pierides. Je traite aux purins végétaux sans grands succés mais je suis devenu un veritable caterpillar killer, et ça commence à se savoir chez les cruciferophages.
Sous la serre les tomates s'en sortent plutôt bien jusqu'ici, ci-dessous, un panais oublié a fleuri. C'est énorme, au moins deux mètre de hauteur et un vrai paradi pour les hétéroptères qui y copulent sans pudeur. Cet espace restant familial j'ai préféré jeter un voile pudique sur ces agissements scabreux.
La biodiversité en liberté et une touffe de fenouil, de rue et de roquette pour finir...