L’humoriste français, Gad Elmaleh aurait du se produire dans un festival au sud-est de Beyrouth. Mais il a été pris dans une polémique sur ses liens présumés avec Israël et l’armée de l’Etat hébreu, dont il nie avoir porté l’uniforme.
L’affaire rebondi via ses sites Internet et des médias libanais, telle que la chaîne du Hezbollah islamiste, Al Manar. Interdite en France, elle présente Gad Elmaleh, d’origine marocaine et de confession juive, comme un ancien soldat israélien.
S’en suit un communiqué de l’agent de l’artiste qui annonce devoir annuler toute participation au festival de Beiteddine suite aux différentes manifestations d’hostilité qui pourraient mettre en danger la sécurité de l’artiste et entraver le bon déroulement des spectacles.
L’organisateur confirme la réception de courriels et appels téléphoniques renforcés par l’insistance de certains medias.
En effet, des médias libanais parlent de l’humoriste Gad Elmaleh comme d’un sympathisant de l’Etat d’Israël. Celui-ci a du démentir avoir appartenu à l’armée israélienne et ne pas figurer sur une photo exhibée partout ainsi que d’un texte de l’artiste sur le blog de l’Association pour le bien-être des soldats israéliens, aux côtés d’un soldat de Tsahal ressemblant à l’humoriste français.
D’autres Français de confession juive sont également dans le colimateur : Ivan Levaï, Enrico Macias et dans les années 1990, le chanteur français Patrick Bruel qui a dû annuler des concerts au Liban pour son soutien à Israël.