C’est un plan social massif. Imaginez un employeur qui licencie 30 000 salariés en un coup. En France qui plus est ? Que dirait le chantre du pouvoir d’achat parti chercher la relance providentielle avec les dents et revenu bronzé des hôtels de luxe du Mexique après s’être augmenté de 172 % ?
Du jour au lendemain, 30 000 salariés qui verraient leurs contrats non renouvelés et donc jetés à la porte. Ce plan, que le socialiste Jean-Paul Huchon (président de la Région Ile de France) a qualifié de “plus grand plan social de la crise” n’a pas lieu n’importe où, il a lieu en ce moment, au sein de l’Education Nationale.
A la rentrée, ce seront en effet, 30 000 postes d’auxiliaires et d’emplois de vie scolaire (EVS). Crées en 2006, ces salariés s’étaient investis dans les établissements scolaires depuis 3 ans. Contribuant largement à l’amélioration des situations de ces établissements, ils pensaient voir leurs contrats pérennisés, erreur.
Une véritable “double peine” pour Jean-Paul Huchon pour qui « après avoir attendu en vain la professionnalisation et la pérennisation de ces emplois, […] se voient aujourd’hui offrir comme seule issue le chômage »
Alors que le gouvernement préfère nommer des policiers référents dans les écoles, il vide celles ci des adultes qui assuraient la sécurité et la médiation sociale. Alors que le chômage augmente et touche en priorité les femmes, les jeunes et les précaires, le gouvernement rajoute à la précarité.
Destinés à favorise l’insertion des rmistes et chômeurs, les EVS s’arrêtent nets et pourraient bien se convertir en une nouvelle machine à précariser.